Comment s'assurer que l'investissement immobilier est réellement rentable ? Malheureusement, investir dans la brique peut s'avérer être un mauvais choix si vous le faites dans une optique de revenu, surtout si vous avez le malheur de ne pas deviner les moments et les modalités de l'investissement. Les données montrent que les propriétés en France ont perdu un tiers de leur valeur depuis 2009 dans les grandes villes, de sorte que ceux qui ont acheté une maison il y a dix ans aujourd'hui auraient entre les mains un investissement considérablement dévalué. Il faut aussi dire, cependant, que dans de nombreuses zones, les loyers augmentent, surtout s'il s'agit de zones intéressantes pour le tourisme ou pour l'offre de travail ou universitaire. Alors, comment deviner l'investissement immobilier? Selon les experts, il faut considérer que la maison n'est rien de plus qu'un bien comme tous les autres : ceux qui veulent donc l'acquérir pour en tirer un profit doivent tenir compte de certaines variables essentielles, afin de ne pas céder aux idées faciles que la propriété est un investissement sûr.
En gros, une fois la zone identifiée et les risques évalués, si vous optez pour un investissement immobilier, vous pouvez agir à bon escient pour vous assurer une bonne rentabilité. Pour cette raison, comme nous l'avons dit, il est nécessaire de se concentrer sur les zones où il existe une bonne demande de biens locatifs (en raison de la présence d'entreprises, d'universités ou de flux touristiques) mais également capables de garantir une certaine revalorisation du capital. Mieux vaut alors se concentrer sur des coupes comme les T2 et T3, plus recherchés tant à la location qu'à l'achat et, par conséquent, mieux placés sur le marché.
On a réalisé une simulation relative à un appartement de deux pièces de 250 mille euros dans la zone semi-centrale à restaurer, acheté avec un prêt de 100 mille euros en 10 ans (acompte de 855 euros par mois). Pour rénover, un capital de 50 mille euros est utilisé, bénéficiant de déductions fiscales à 50%. Les coûts d'achat (y compris ceux liés à la souscription du prêt) ont été estimés à environ 10 % de la valeur du logement. La valeur finale a été calculée en tenant compte du prix du neuf (à Bordeaux, le neuf coûte en moyenne 23% de plus que celui d'occasion, dans la simulation nous avons porté le pourcentage à 25%).
